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Histoire

Régulièrement, Dominique Davenne explore les quatre coins du monde pour acheter les plus belles huiles essentielles.
En Australie, par exemple, il trouve du santal, du cyprès bleu, et du fragonia, et en Crimée, de la sauge sclarée et de la lavande. Sans oublier la France, où poussent le bois de cadier, la camomille romaine, la mélisse, ou le lavandin : « Certaines huiles sont cultivées et récoltées en France, comme le cyprès de Provence. Mais le plus souvent, il faut se déplacer. Parfois, certaines grandes maisons font aussi venir des matières difficiles à travailler pour les extraire dans les conditions les plus optimales : par exemple les gommes, la myrrhe, les encens. »
Avec Henry Rosier, il a fondé près d’Avignon le laboratoire Rosier-Davenne, qui a fêté ses vingt ans le 1er avril dernier. Sur cinq hectares, les deux complices cultivent l’immortelle, la mélisse et le thym en agriculture biologique pour en extraire des huiles essentielles.
« Les huiles se définissent par leur procédé d’obtention, ce qui est rare dans les objets matériels le plus souvent définis par une fonction, ou une forme. Une huile est obtenue soit par entraînement à la vapeur d’eau, soit par ‘expression’, c’est-à-dire dans le cas des agrumes par grattage. » Une fois extraites, ces huiles seront surtout revendues à l’industrie cosmétique, pour des crèmes visage et des savons, et aux pharmacies d’officine, qui font des préparations magistrales).